Le 22 juin, c’est la journée pour le don d’organes
QUELQUES CHIFFRES CLÉS SUR LE DON D’ORGANES
DON D’ORGANES : COMMENT CA MARCHE ?
Le don d’organes est un acte de solidarité qui sauve des milliers de vies chaque année. C’est pourquoi, en France et comme dans beaucoup d’autres pays, nous sommes tous donneurs présumés – sauf si on est contre bien sûr.
Si une personne décède à l’hôpital, dans les conditions médicales spécifiques qui permettent d’envisager un don d’organes, les médecins s’assurent donc toujours auprès des proches que le défunt ne s’y était pas opposé de son vivant. C’est pourquoi il est essentiel de rappeler à son entourage que l’on est donneur d’organes. Peu importe comment, l’essentiel c’est de le dire, comme ça les proches savent à quoi s’en tenir.
Chaque jour, une quinzaine de vies sont sauvées grâce à une formidable coordination des équipes de transplantation. Cet exploit commence toujours par un acte de générosité d’une personne qui a accepté que ses organes puissent sauver d’autres personnes après sa mort. Dire que l’on accepte de donner est donc vital pour les patients en attente de greffe.
C’est pourquoi l’Agence de la biomédecine, qui supervise toutes les greffes en France, veut faciliter l’échange autour du don d’organes et créer un grand rendez-vous pour tous les Français, le 22 juin chaque année : la journée où tout le monde en parle. Un donneur peut sauver jusqu’à 7 vies !
On peut tous avoir besoin d’une greffe un jour : on est tous concernés. Quel que soit son âge, son état de santé, sa religion, on peut tous donner…à condition d’en parler !
Alors, le 22 juin, comme tous les Français, pensez à rappeler à vos proches que vous êtes donneurs !
DES IDÉES RECUES QUI PERSISTENT
42 % des Français pensent qu’il y a une limite d’âge pour les donneurs d’organes et de tissus, alors que les rares contre-indications au prélèvement sont uniquement d’ordre médical : toute personne qui décède à l’hôpital peut être donneuse de tissus et/ou d’organes, selon les conditions du décès.
Bien que l’équité dans la répartition des greffons soit garantie par l’Agence de la biomédecine, selon des critères exclusivement médicaux, seuls 6 Français sur 10 ont le sentiment que le don d’organes profite de manière équitable à toutes les catégories de la population.
1 Français sur 2 croit que le prélèvement d’organes et de tissus n’est pas compatible avec les rites funéraires religieux, alors que le don d’organes est autorisé et encouragé par les 3 principales religions monothéistes pratiquées en France, et que le prélèvement n’empêche pas de réaliser les funérailles selon les traditions de chacun.